résolution

Des bonnes résolutions pour cette nouvelle année ? Allez. Si on arrêtait de râler. Tous, collectivement et moi le premier.

Bon, ça va pas être facile. Alors on va se tenir à une seule résolution cette année. Si on la tient douze mois durant, c’est déjà pas mal. Avant de commencer, regardons pourquoi on râle. Ceux qui répondent « parce qu’on est des râleurs », prennent la porte direct.

Et attention, il n’y a pas de petites râleries. Pas la peine de se cacher : que vous râliez intérieurement le matin en vous brossant les dents, en soufflant à cause d’un tram ou d’un métro bondé, ou encore que vous engueuliez votre collègue ou votre camarade, vous êtes tous concernés !

Car on râle entre 15 et 30 fois par jour. Et plus on a pris la mauvaise habitude de râler, plus on râle pour un rien, avant même d’avoir posé le pied en dehors du lit.

La première cause de râlerie vient de la volonté de communier avec un groupe pour s’intégrer à celui-ci. Bref d’aller dans le sens du vent comme l’explique le magazine L’Express en citant la psychothérapeute Emmanuelle Lacroix : « par exemple, pour des ados, dire que la prof de français est vraiment nulle est une façon de sortir de l’isolement et d’appartenir au groupe. »

La conférencière Christine Lewicki considérée comme la grande papesse de la râlerie depuis le succès de son livre « j’arrête de râler » explique que le phénomène est si bien installé en nous qu’il faut pas moins de trois semaines pour s’en départir. Courage…

La première étape ? Une discipline de fer. S’empêcher de râler en ne regardant que les choses positives de la journée et se dire que l’on donne une très mauvaise image de soi (et à soi-même aussi). La clef, réussir à prendre un recul important sur les événements, un lâcher-prise total.

Tout cela devient trop compliqué pour moi. Je vous laisse tenter, vous me direz. En attendant, je vais râler toute l’année à votre place.

Remerciez-moi, je vous rends service.

Alexandre Marsat

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