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1- Un Stonehenge découvert dans les Alpes

Pas moins de 80 tumulus alignés ! C’est ce qui vaut à cette découverte le nom de Stonehenge des Alpes. Identifié en Autriche, plus exactement dans la vallée de la Pöls au sud-est du pays, cet alignement date d’environ 2500 ans (période du Hallstatt) selon les scientifiques qui l’ont repéré.
Repéré car cet alignement qui s’étale sur plusieurs centaines de mètres en trois rangées n’est pas visible à l’œil nu. Les archéologues ont procédé par études géophysiques et géomagnétiques pour passer au crible tout le site sans même avoir besoin de creuser. « Nous avons examiné une zone de 25 hectares à l’aide d’un radar à pénétration de sol et de la prospection géomagnétique et avons pu identifier plusieurs grands tumulus et également quelques monuments souterrains plus petits » raconte Klaus Löcker, l’un des découvreurs, à une agence de presse. Les archéologues estiment que les tumulus aujourd’hui aplanis devaient avoir un diamètre de 20 à 25 mètres et faire 5 à 10 mètres de haut.

Les dimensions du site et des tumulus eux-mêmes ont surpris les scientifique pour qui rien n’existe de similaire dans toute l’Europe centrale, n’hésitant pas alors à le comparer à Stonehenge.

Des études complémentaires devront être menées pour dater avec précision le site et savoir pour qui ont été érigés ces vastes tumulus.  

2- Priver de nourriture des cellules tumorales pour traiter le cancer de la prostate

Cancer le plus développé chez les hommes, le cancer de la prostate touche pas moins de 60 000 personnes chaque année. Une nouvelle étude pourrait permettre de le contrer plus efficacement. L’absence du gène TP53 dans les formes les plus graves de ce cancer a toujours inquiété les médecins. En effet, comme l’explique la Société canadienne du cancer, « c’est un gène suppresseur de tumeur qui contrôle la croissance et la division des cellules. Le gène TP53 envoie aussi des signaux à d’autres gènes pour aider à réparer l’ADN endommagé ».

Des scientifiques américains de l’Indiana University School of Medicine se sont donc attelés à trouver de nouvelles méthodes de soin. Sciences et Avenir qui décrit cette découverte explique : « La survie des cellules de tumeur prostatique dépend des fournisseurs qui leur apportent les acides aminés (briques d’assemblage des protéines) dont elles ont besoin, et qu’elles ne peuvent pas produire. »  

Les chercheurs ont donc trouvé comment les priver de « nourritures ». Pour cela comme ils l’expliquent dans leur étude publié par Science signaling, inhiber la kinase ISR GCN2 permet de perturber le « transport » des acides aminés.

Les scientifiques précisent avec enthousiasme dans l’abstract de leur étude : « Nos résultats mettent en évidence l’interaction coordonnée entre GCN2 et la régulation de TP53 lors d’un stress nutritionnel et donnent un aperçu de la manière dont ils pourraient être ciblés dans le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le cancer de la prostate ».

Alexandre Marsat

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