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1- Les cerveaux se synchronisent pendant une discussion

« Nous sommes connectés ». L’expression est plus vraie que nature si l’on en croit une nouvelle étude scientifique publiée dans la revue Neuron. Des neuroscientifiques ont examiné comment le cerveau de deux personnes peuvent se synchroniser pendant une discussion. Pour parvenir à comprendre ce mécanisme, les scientifiques ont utilisé l’intelligence artificielle grâce à GPT-2, l’agent conversationnel précurseur de ChatGPT pour observer en même temps les deux cerveaux.
Ils précisent leur méthode dans leur étude : « Nous avons développé un cadre de couplage basé sur un modèle qui aligne l’activité cérébrale du locuteur et de l’auditeur sur un espace d’intégration partagé à partir d’un grand modèle de langage (LLM). Les intégrations LLM sensibles au contexte nous permettent de suivre l’échange d’informations linguistiques, mot par mot, d’un cerveau à l’autre dans des conversations naturelles. »

Une telle technique a permis de montrer que deux cerveaux se synchronisent mieux en fonction de la sémantique utilisée par les deux interlocuteurs et son contexte.

Les chercheurs utilisent l’exemple suivant pour comprendre l’étude : « le mot « froid » peut décrire la température, un trait de personnalité ou une infection virale, selon le contexte. Cette signification contextuelle du langage réside dans un espace partagé entre les personnes d’une communauté de locuteurs : les mots absorbent des significations transitoires et convenues, spécifiques à leur utilisation et à leur contexte. Sans un accord commun, il serait impossible pour des inconnus de se comprendre ».   

Et c’est ainsi que l’on peut finir la phrase de notre interlocuteur. Une véritable connexion.

2- Quatre sites archéologiques découverts sur l’Île d’Yeu

Sur l’île d’Yeu, les tempêtes hivernales ont fait des heureux : les archéologues. L’érosion subit par les côtes a permis de mettre à jour pas moins de quatre sites archéologiques sur la petite île de 23 kilomètres carrés située en face de la Vendée. C’est ce qu’a révélé la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) Pays de la Loire mi-septembre 2024.

La découverte la plus étonnante a eu lieu en février 2024 quand un crâne humain est découvert à la pointe de Gilberge par un promeneur. Les fouilles archéologiques permettent alors de découvrir un monument funéraire avec quatre crânes supplémentaires. Agé de 1600 ans, il est daté de l’âge du Bronze moyen.

Catherine Moreau, Gestionnaire du patrimoine archéologique de la Vendée s’enthousiasme dans un communiqué de presse de la Drac : « L’âge du Bronze reste l’une des périodes les moins bien renseignées sur l’île d’Yeu. Cette fouille est remarquable car elle va nous permettre de comprendre les pratiques funéraires des habitants de l’époque ».

Les tempêtes hivernales ont permis de mettre à jour trois autres sites archéologiques sur l’Île d’Yeu : plusieurs menhirs du néolithique, dix-neuf tombes médiévales et les restes d’un banquet sur un site probablement gaulois.

Si l’année 2024 et ses tempêtes hivernales ont dévoilé plusieurs sites archéologiques, le phénomène n’est pas nouveau même s’il s’intensifie. Face à l’érosion de ses côtes en raison des épisodes climatiques intenses et de la montée des eaux, la mairie de l’Ile d’Yeu avait décidé de recruter une archéologue il y a quinze ans.

Alexandre Marsat

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