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1- Moderna teste un vaccin combiné grippe-covid
L’actuelle poussée épidémique de la Covid-19, trois ans et demi après son apparition prouve que ce virus respiratoire s’installe bel et bien dans la durée. Comme la grippe, il faut apprendre à s’y confronter tout le temps. Là aussi, la vaccination est la solution la plus efficace pour s’en protéger. Pour celle et ceux qui n’aiment guère les piqûres, voici une nouvelle qui devrait les ravir.
Moderna, l’un des laboratoires qui fut en pointe dans la fabrication de vaccin contre la Covid-19 grâce à l’ARN messager travaille sur un vaccin qui permettrait de se prémunir contre la grippe et la Covid-19. Et ce en même temps. C’est ce que l’on appelle un « vaccin combiné » bien connu avec le ROR (rubéole, oreillons, rougeole).
Selon la société de biotech américaine, l’essai clinique de phase 3 est très positif. Utilisant toujours l’ARN messager, ce nouveau vaccin a été testé sur 8000 personnes ces derniers mois. Lors de la publication des résultats, le pdg de Moderna, Stéphane Bancel s’est réjoui : « Les vaccins combinés ont le potentiel de réduire le fardeau des virus respiratoires sur les systèmes de santé et les pharmacies, ainsi que d’offrir aux gens des options de vaccination plus pratiques qui pourraient améliorer l’observance et fournir une meilleure protection contre les maladies saisonnières ».
Le vaccin combiné né de l’ARNm-1010 contre la grippe et l’ARNm-1283 contre la Covid-19 se nomme l’ARNm-1083.
Deux cohortes de 4000 personnes chacune ont permis de montré que le vaccin combiné grippe-covid est plus efficace que deux vaccins pris séparément. Moderna précise : « Dans les deux cohortes d’âge, l’ARNm-1083 a également provoqué des réponses immunitaires statistiquement significativement plus élevées contre trois souches du virus de la grippe (H1N1, H3N2 et B/Victoria) et contre le SRAS-CoV-2. »
Si cet essai clinique de phase 3 a prouvé que c’est un très bon candidat vaccin, il faut maintenant que l’ ARNm-1283 obtienne une autorisation de mise sur le marché pour pouvoir être commercialisé.
2- Un mystère se lève sur les sacrifices d’enfants par les Mayas
Le sacrifice rituel d’enfants par les Mayas ont fait couler beaucoup d’encre et ont alimenté beaucoup de fantasmes depuis leur découverte. A la fin des années 1960, les scientifiques découvrent de nombreux ossements dans la puissante cité maya de Chichén Itzá et notamment dans un cénote. Les Mayas ont déposé ici des ossements sur une longue période de 800 ans. Depuis, il est courant d’entendre que ces sacrifices humains concernent des jeunes filles. Ainsi il était convenu que les Mayas sacrifiaient avant tout des femmes pour leurs rituels.
Mais une nouvelle étude scientifique publiée dans la revue Nature ce 14 juin 2024 vient balayer cette hypothèse largement admise. Une équipe internationale composée d’anthropologues du célèbre Institut Max Planck, de l’Université d’Harvard et de laboratoires mexicains ont étudié l’ADN ancien de ces restes humains. Ils ont alors découvert qu’il s’agissait de garçons âgés de 3 à 6 ans. Mieux, les analyses ont dévoilé qu’il y avait des liens de parenté fort : des cousins ou des frères. Chose plus surprenante, les scientifiques ont découvert qu’il y avait deux paires de vrais jumeaux parmi ces enfants sacrifiés.
Les jumeaux occupent une place à part dans la mythologie maya comme le rappelle le communiqué de l’Institut Max Planck accompagnant la sortie de l’étude : « Le sacrifice des jumeaux est un thème central du Livre sacré du Conseil maya K’iche’, connu sous le nom de Popol Vuh, un livre de l’ère coloniale dont les antécédents remontent à plus de 2 000 ans dans la région maya. »
Alexandre Marsat
