Et si l’humanité se retenait de péter, quel impact ça aurait sur climat ? Jeremy vous répond !
Le souci avec les flatulences, c’est le méthane contenu à l’intérieur. Ce gaz à effet de serre emprisonne en effet 30x plus de chaleur que le CO². Alors s’il est certes moins abondant, son impact sur le climat n’est pas négligeable.
Prenons pour exemple le méthane relâché par les bovins (puisque ce sont les coupables habituellement désignés lorsque l’on parle de pets polluants.) En moyenne on peut considérer qu’une vache relâche environ 99kg de méthanes par an. Avec 1,7 milliards de vaches, on arrive à environ 168 milliards de kg de méthane relâchés annuellement. Pour l’Homme, on estime environ que les émissions se situent autour de 17g par an. Avec une population de 8 milliards, on tombe à des émissions d’environ 138 millions de kg de méthane relâché chaque année. Largement en dessous donc. Partant de ce calcul, on comprend aisément que se retenir de flatuler n’aura aucun impact tangible sur le dérèglement climatique en plus de vous causer des soucis de santé. Il convient plutôt d’adopter des comportements écologiques plus conventionnels tel que le tri sélectif, l’adoption des transports en commun, et la limitation au maximum de la fast-fashion par exemple.