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1- La pilule contraceptive a un effet sur les émotions et le cerveau

Voici une étude scientifique qui va intéresser les foules. Tout au moins la moitié de l’humanité. Selon une recherche parue dans la revue scientifique Frontiers in Endocrinology, la pilule contraceptive hormonale altère les émotions.

Si l’objectif de cette pilule est d’avoir une conséquence sur le cycle menstruel via les hormones, elle a aussi une conséquence sur le cerveau.

Les deux auteures de cette étude précisent dans un article qu’elles ont publié dans The Conversation : « Lorsqu’elles commencent la prise de contraceptifs oraux combinés, les adolescentes et les femmes sont informées de divers effets secondaires, principalement physiques (nausées, maux de tête, variations de poids, sensibilité à la poitrine). Pourtant, il n’est généralement pas abordé que les hormones sexuelles accèdent au cerveau, notamment dans les régions importantes pour la régulation des émotions. »

Dans cet article, elles expliquent comment elles en sont arrivées à une telle conclusion, en mesurant l’épaisseur du cortex préfrontal ventromédian, région du cerveau qui gèrent les émotions et notamment la peur. Mais aussi les niveaux d’estrogène (endogène ou exogène).

Dans l’affaire, les hommes ont servi d’élément de comparaison au même titre qu’un groupe de femmes n’ayant jamais pris de contraception hormonale.

Et puisque la charge de la contraception ne doit pas uniquement peser sur les femmes, vous pouvez lire ou relire cet article : Une pilule contraceptive pour homme (non-hormonale) efficace à 99%. Et encourager les messieurs à prendre leur part.

2- Les chèvres distinguent les émotions des humains

Voici une actu qui n’aura pas de quoi vous faire devenir chèvre. Mais qui changera certainement votre regard sur cette bête à cornes. Domestiquée il y a au moins 10 000 ans au Moyen-Orient, la chèvre est un animal bien plus intelligent que son bêêê pourrait le laisser penser.

Ainsi, des chercheurs viennent de démontrer que la chèvre est capable de distinguer les émotions des humains rien qu’à l’écoute de la voix. Ces scientifiques ont publié les résultats de leur recherche dans la revue Animal Behavior. Pour leur observation, ils ont lu des textes aux chèvres avec différentes émotions dans la voix.

Au bout d’un certain de lecture, les chèvres ne regardaient plus le lecteur (comme nous…), ce que les chercheurs nomment « phase d’habituation ». Mais dès que le lecteur changeait brusquement d’émotion, mettant de la joie dans sa voix, trois-quarts des chèvres regardaient à nouveau le lecteur. Et ce plus longuement que précédemment.

Les scientifiques précisent dans leur étude que des « signaux émotionnels humains positifs ont été associés à l’approche, y compris chez les chèvres et peuvent donc faciliter les liens entre l’homme et l’animal. (…) Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l’importance de la voix humaine sur la vie émotionnelle et le bien-être des chèvres et des autres espèces domestiques. »

A ce jour, les recherches sur le comportement émotionnel des animaux sont en effet assez rares.

Alexandre Marsat

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