credit : The Hunterian, University of Glasgow

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Une pièce de monnaie ressuscite un « empereur romain perdu »

L’existence de l’ « empereur » romain Sponsianus était considérée jusqu’à aujourd’hui par les historiens comme fausse. Mais cette fake news est à réétudier au vu de la découverte en Roumanie d’une pièce d’or sur laquelle figure son profil. Cette pièce a été trouvée il y a 300 ans, plus exactement en 1713. Si la pièce était présente  au milieu d’autres monnaies représentant des empereurs romains, celle de Sponsianus n’était pas certifiée. Il faut dire qu’aucun écrit ne mentionne l’existence de ce Sponsanius.

Géo qui révèle la découverte précise : « Les premiers chercheurs ont estimé que les quatre pièces étaient des imitations « barbares » de monnaies romaines fréquemment fabriquées au-delà des frontières de l’empire. C’est ainsi que Sponsianus en est venu à être considéré comme un usurpateur local, qui a pu chercher à accéder au pouvoir pendant les guerres civiles de 248-249 sous le règne de Philippe l’Arabe. »
Le prétendant, à défaut de devenir empereur aurait alors fait battre sa monnaie. Une méthode Coué avant l’heure… Bref pour les historiens si l’habit ne fait pas le moine, la monnaie ne fait pas non plus l’empereur.
Et voici comment Sponsanius est au mieux tombé dans les oubliettes de l’histoire, au pire est devenu un menteur. Au XIX e siècle, ces pièces furent même identifiées comme des contrefaçons.

Des chercheurs de l’University College London ont voulu démêler le vrai du faux et se sont penchés sur la pièce d’or conservée dans la collection Hunterian de l’Université de Glasgow. Ils ont publié leur étude dans la revue scientifique Plos One.

Dans un communiqué de presse de l’UCL, l’auteur principal, Paul N. Pearson explique : « L’analyse scientifique de ces pièces ultra-rares sauve l’empereur Sponsian de l’obscurité. Nos preuves suggèrent qu’il dirigeait Roman Dacia, un avant-poste isolé d’extraction d’or, à une époque où l’empire était en proie à des guerres civiles et où les régions frontalières étaient envahies par des envahisseurs pilleurs. »

2- On a identifié les peaux à moustiques

Au moment où les moustiques disparaissent enfin, voici une information qui va intéresser toutes celle et tous ceux qui se font dévorer quand leur voisin ne se fait pas attaquer ! Jusqu’à maintenant, on savait ce qui pouvait attirer les moustiques : chaleur corporelle, respiration forte, transpiration, etc.

Maintenant, on sait quelle peau ils préfèrent piquer. Car les bougres ne piquent pas au hasard mais choisissent bel et bien leur cible. Ils sont attirés par le gras. Ne vous réjouissez pas trop vite, il ne s’agit pas du gras qui brûle sur le barbecue ou les chips qui accompagne votre apéro estival mais de celui de vos gambettes et de tout votre corps.
C’est le résultat d’une étude scientifique publiée dans la revue Cell par une équipe de chercheurs de l’Université américaine de Rockfeller. Dans le communiqué de presse de l’université qui accompagne la publication de l’étude, les scientifiques précisent que « les acides gras émanant de la peau peuvent créer un parfum capiteux auquel les moustiques ne peuvent résister. »

Alexandre Marsat

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