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1- Le catalogue d’étoiles d’Hipparque retrouvé
Après des siècles de recherches : Le catalogue d’étoiles d’Hipparque a peut-être été retrouvé ! Le célèbre astronome grec du IIe siècle avant notre ère est réputé pour avoir mis au point un catalogue qui référence les coordonnées de nombreuses étoiles. Mais ce catalogue n’a jamais été retrouvé même si on pense que l’astronome d’Alexandrie Claude Ptolémée s’en est inspiré 300 ans plus tard pour établir son propre catalogue.
C’est en examinant un manuscrit chrétien qu’un étudiant a observé que des écritures étaient dissimulées derrière le texte. Passées à l’imagerie multispectrale de pointe, des pages de ce manuscrit ont révélées des coordonnées d’étoiles. Géo précise : « les experts ont donc repéré des nombres impairs, qu’ils ont finalement identifiés comme des coordonnées d’étoiles. Elles indiquent la longueur et la largeur en degrés d’une seule constellation, la Couronne boréale (Corona Borealis), ainsi que celles des astres à ses extrêmes nord, sud, est et ouest. »
Pour les chercheurs qui publient les résultats de leur étude dans la revue scientifique Journal for the history of astronomy, plusieurs éléments montent qu’il s’agit du catalogue d’étoiles d’Hipparque recherché depuis des siècles.
A lire aussi l’article de Sciences et Avenir qui fait intervenir Victor Gysembergh du Centre Léon Robin de recherche sur la pensée antique, principal auteur de cette étude scientifique.
2- Résurrection d’une plante médicinale de la Grèce antique
Cette plante aura su se montrer très discrète à tel point qu’on la croyait disparue depuis longtemps. Le silphium pourrait avoir fait sa réapparition en Turquie si on en croit le chercheur Mahmut Miski spécialiste de la médecine des plantes. Il a retrouvé cette plante dans le centre de la Turquie, non loin du Mont Hasan.
Le silphium avait une réputation sans nulle autre pareille chez les Grecs et Romains anciens pour qui elle avait de nombreuses vertus médicinales et était même utilisée en condiments.
Julien Olivier de la Bibliothèque nationale de France expliquait dans Libération en 2016 : « Aujourd’hui disparue, cette ombellifère à tige cannelée était parée de feuilles proches de celles du céleri et des fruits dorés. Cette plante poussait dans l’Antiquité en Cyrénaïque (actuelle Libye) et devait sa popularité à ses multiples vertus curatives, dans des domaines aussi variés que l’ophtalmologie, la pneumologie, les affections des articulations, des viscères, du système circulatoire, voire de la sexualité. »
Une réputation a causé sa perte. Trop recherchée pour ses vertus et ayant fait la fortune des Cyrénéens, elle a fini par disparaître à l’époque de l’empereur Néron (37-68 après J.-C).
National geographic raconte dans un long et passionnant article l’histoire de la (re)découverte de cette plante.
Alexandre Marsat