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1- Le sport pendant la grossesse est un atout pour bébé

Décidément faire du sport n’a que des avantages. Si cela ne permet pas de maigrir, l’activité sportive permet d’éloigner de nombreuses maladies. A la liste des atouts de la pratique sportive, une étude scientifique vient d’ajouter les bénéfices pour les bébés.
Oui les bébés ! Quand la maman fait du sport en pleine grossesse, il apparaît que l’enfant aura de meilleures capacités cognitives et le développement du langage sera plus important.
Pour arriver à une telle conclusion l’étude publiée dans Journal of Physical Activity and Health a mesuré les effets de la pratique sportive chez 424 femmes enceinte puis a réalisé des tests sur leurs enfants une fois âgés de 1 à 4 ans.

Si la pratique sportive pendant la grossesse peut sembler contre-intuitive, elle est pourtant recommandée. Un guide publié par le ministère des sports présente tous les avantages et lutte contre les nombreuses fake news à ce sujet : « Contrairement aux idées reçues, chez une femme physiquement active durant sa grossesse, le risque de prématurité n’est pas augmenté. Le risque d’hypotrophie (petit poids de naissance) n’est pas augmenté. Le risque de macrosomie (poids de naissance > 4 kg) est diminué. La taille de naissance est inchangée. Par ailleurs, le neuro-développement de l’enfant à naître serait amélioré par l’activité physique de la mère. » Il faut évidemment avoir une pratique sportive en adaptant l’intensité selon son état comme l’explique le guide.

Bref, aucune excuse n’existe pour éviter de faire du sport.

2- Les poissons savent faire des maths

A l’heure où certains vont commencer à rentrer dans les révisions du bac et souffrir avec les maths, cette étude scientifique tombe à point nommé. Certains poissons sont capables de faire des maths !
Décidément le règne végétal et animal renferme encore de nombreux mystères. Début avril ; nous présentions déjà une étude qui révélait que les champignons avaient un langage pour communiquer entre eux.
Là, c’est une équipe de chercheurs qui a publié dans la revue scientifique Scientific reports les résultats de leur recherche qui dévoile que les raies pastenagues et des poissons de la famille des cichlidés (ces poissons bariolés très appréciés pour les aquariums) savent non seulement réaliser des additions mais aussi des soustractions.

Les scientifiques expliquent leur procédé de test dans l’étude scientifique : « À chaque essai, les poissons devaient effectuer une addition ou une soustraction, basée sur la présentation d’objets bidimensionnels en deux couleurs distinctes, la couleur signalant un processus arithmétique particulier. Six cichlidés et quatre raies pastenagues ont réussi leur formation et ont reconnu des couleurs spécifiques comme symboles d’addition et de soustraction. »
Point de hasard dans les réponses car les chercheurs mettent en avant 80 à 94% de réussite dans les exercices avec un avantage certain pour les raies pastenagues.
Voilà, les poissons aussi doivent réviser.
Et cela est important car le calcul permet, par exemple, aux poissons de distinguer leurs congénères des prédateurs en comptant le nombre de taches.

Alexandre Marsat

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