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Diego, la tortue géante des Galápagos, est de retour sur l’archipel
Diego est de retour. Diego, c’est cette tortue géante des Galápagos qui a permis de sauver son espèce, Chelonoidis hoodensis. De retour car elle était maintenue en captivité pour la bonne cause comme l’a expliqué sur Twitter Paulo Proaño, le ministre équatorien de l’environnement : « Nous refermons un chapitre important de la gestion du parc des Galapagos, 15 tortues d’Española, dont Diego, retournent chez eux après des décennies passées à se reproduire en captivité pour sauver leur espèce de l’extinction ».
Diego, qui retrouve donc avec 14 compagnons la liberté, est un jeune… centenaire de 80 kilos et 1,5 mètre. C’est le témoin du XXe siècle : il a passé 30 ans dans un zoo américain avant de revenir en 1976 sur l’archipel des Galápagos (placé dans un centre de reproduction) où il avait été capturé sur son île natale d’Espanola avant la création du parc naturel en 1959. Depuis lors, ce véritable étalon est le papa de 40% des tortues de son espèce !
Au XVIIIe siècle l’archipel comptait 300.000 tortues contre 25.000 aujourd’hui et 3 des 15 espèces de tortues des Galápagos ont disparu.
#NuestrosGuardaparques consagran a diario sus vidas a la protección de la naturaleza, su trabajo comprometido es muestra de su extraordinaria calidad humana. Transportaron en sus espaldas a 15 tortugas de regreso a su natal isla Española. ¡Qué orgullo! #DiegoVuelveACasa (1/2) pic.twitter.com/vKnNTnhxMy
— Paulo Proaño Andrade (@PauloProanoA) June 16, 2020
Le premier village Alzheimer a ouvert dans les Landes
Une trentaine de résidents a pris place dans seize maisons landaises aménagées. Aménagées car il ne s’agit pas d’un village comme les autres : c’est le premier « village Alzheimer » de France. Un Ehpad expérimental qui veut reproduire au plus près la vie « normale » comme à la maison pour des personnes atteintes par la maladie neurodégénérative. Un projet conduit par le Département des Landes et l’Agence régionale de la Santé.
Cette ouverture prévue en avril a été repoussée à cause de la crise sanitaire et chaque résident subira un test virologique avant son entrée dans le village.
A terme, ce sont 90 personnes qui seront accueillies en hébergement permanent et 30 en accueil de jour ou temporaire dans les 4 quartiers constitués chacun de 4 grandes maisons de 300 mètres carrés.
A l’inverse des établissements d’accueil habituel, il n’y aura pas d’horaires contraints pour respecter le rythme de chacun. Hélène Amieva, scientifique de l’Inserm et responsable du programme de recherche de ce lieu expérimental explique à Sciences et Avenir : « La littérature scientifique montre que dans les six mois qui suivent l’entrée en institution classique il y a une dégradation sur le plan fonctionnel cognitif et de la santé en général ».
Tout est fait dans ce village pour gommer l’aspect médical : pas de personnel en blouse, la place centrale (bastide) sera le lieu de rencontre et le village qui possède des commerces et des équipements comme n’importe quel village sera ouvert à tous en journée.
La bienveillance et l’accueil landais en quelque sorte.
Alexandre Marsat