covid monde

Certains pays voient la fin du tunnel mais beaucoup ne s’en sortent pas. La maladie continue d’avancer dans le monde mais la science aussi. Mais tous restent vigilants.

 

France : test salivaire mis au point à Pau

Mis au point par une société montpelliéraine et le CNRS, le premier test salivaire au monde va être mis en œuvre dès début juillet à Pau pour la Nouvelle-Aquitaine. Baptisé EasyCov, il permet de ne pas passer par l’épreuve désagréable des écouvillons dans le nez et la réponse est également plus rapide. Il faut moins d’une heure de chauffe à 65°C pour que le résultat soit connu. On pourra ainsi tester des passagers avant qu’ils ne prennent un transport ou des sportifs avant un match. Un auto-test à réaliser soi-même est également en développement.

Thaïlande : fin de l’épidémie

La Thaïlande a mis fin à plus de deux mois de couvre-feu en permettant aux restaurants de rouvrir et de vendre de l’alcool. Mais les bars restent fermés dans le premier pays après la Chine qui ait rapporté un cas de coronavirus. C’était le 13 janvier 2020 et depuis, ce pays de 70 millions d’habitants n’a enregistré que 3 134 cas confirmés pour 58 morts. Cela fait désormais trois semaines qu’aucune transmission locale n’a été signalée après une politique de confinement très stricte.

Grande-Bretagne : prendre de l’avance pour la grippe

La Grande-Bretagne a décidé d’élargir la gratuité du vaccin contre la grippe à l’ensemble de la population. Comme de très nombreux pays d’Europe septentrionale, elle craint qu’une grippe particulièrement forte engorge les services de santé et rencontre une deuxième vague de coronavirus. Déjà, l’Australie, qui entre dans l’hiver actuellement, a enregistré une forte augmentation des demandes de vaccins anti-grippaux. Sanofi a déjà annoncé une augmentation de 20% de ses capacités de production mais estime que cela pourrait être insuffisant pour répondre à la demande.

Europe : une mutation plus agressive ?

Selon un institut de recherche californien, une mutation européenne du Covid19 pourrait le rendre plus facilement disséminable. La mutation D614G a été notamment repérée à Sheffield en Grande-Bretagne où les patients présentaient un nombre de virus plus élevé. Mais pour autant, il n’est pas plus dangereux qu’ailleurs. Selon les chercheurs, une forme de virus qui se répand plus facilement pourrait devenir en quelques semaines la forme dominante dans le monde et rendre ainsi le Coronavirus encore plus facile à attraper.

Israël : chercher le virus dans les égouts

L’entreprise Kando a entrepris de détecter les traces de contamination dans le système d’évacuation des eaux usées de la ville d’Ashkelon. D’autres villes dans le monde, dont Paris, Melbourne, Tokyo ou Amsterdam ont entrepris la même chose mais ne peuvent que délimiter un quartier touché. Les capteurs de Kando, mis au point avec des mathématiciens du monde entier, sont capables de remonter jusqu’à l’immeuble exact d’où vient le virus. Ils estiment le temps que le virus a passé dans les égouts et peuvent ainsi déterminer la direction et la distance qu’il a parcouru depuis qu’il a quitté les toilettes. Ce système avait permis de contenir une épidémie de poliomyélite en 2013.

Jean Luc Eluard

Image par jacqueline macou de Pixabay

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