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1 – Il a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang
C’est un personnage hors norme qui est décédé le 17 février 2025 à l’âge de 88 ans. L’occasion de rendre hommage à cet Australien qui a sauvé pas moins de 2 millions de bébés. Comment ? Ce n’était pas un super héros de Marvel mais son plasma était porteur de l’anticorps « anti-D ». Un très rare anticorps qui a permis de produire des médicaments pour lutter contre la maladie hémolytique du nouveau-né. Une maladie qui est, dans la majorité des cas, fatale pour le bébé car les globules rouges sont détruits.
James Harrison a réalisé pas moins de 1173 dons pendant 64 ans. Au total, c’est exactement 2,4 millions de bébés qui ont pu être protégés de la maladie hémolytique grâce à ses dons de plasma.
Au-delà de l’exceptionnel anticorps de celui qu’on appelait « l’homme au bras d’or », le plasma est très utile pour sauver des vies. L’Etablissement français du sang précise que « Le plasma, c’est la partie liquide du sang dans laquelle circulent les cellules sanguines : globules rouges, globules blancs et plaquettes. Il contient des protéines d’un intérêt thérapeutique majeur pour les patients délivrées sous forme de médicaments ou par transfusion. »
Car comme le détaille l’Assurance maladie, « trois protéines principales (albumine, immunoglobulines et facteurs de coagulation) sont extraites du plasma ». Celles-ci seront très importantes pour les personnes en réanimation « soignées grâce à l’albumine (restauration du volume sanguin). Les patients atteints de déficits immunitaires et de certaines maladies auto-immunes grâce aux immunoglobulines ; et les hémophiles grâce aux facteurs de coagulation. » Quand vous donnez votre sang, vous apercevez des donneurs avec une poche dorée (ou couleur urine…), c’est cela le plasma.
Une grande majorité de personnes peuvent donner leur plasma. Si vous avez entre 18 et 66 ans et pesez plus de 55 kilos, le don est tout à fait possible. Malheureusement, il n’y a pas assez de donneurs. Or, les besoins sont importants. Alors sans être « un bras d’or », vous pouvez contacter l’Etablissement français du sang pour prendre rendez-vous.
A vos plasma.
2- Un Stonehenge en bois découvert au Danemark
C’est un nouveau Stonehenge qui a été découvert… Même si la référence au célèbre site anglais est de plus en plus utilisé par les communicants pour expliquer qu’une découverte est exceptionnelle, celle-ci concernant le Danemark demeure très intéressante.
Il faut dire que la structure découverte par les archéologues dans le nord du Danemark ressemble fortement à celle de Stonehenge avec ses 45 pieux en bois disposés en cercle, lui aussi à la fin du néolithique il y a 4000 ans.
Une construction en bois à l’inverse de Stonehenge (en pierre) qui lui a valu le nom de « Woodhenge ». Expliquant au journal britannique The Guardian que les axes de Stonehenge et Woodhenge semblent être similaires, Sidsel Wåhlin, conservateur au musée Vesthimmerlands qui a mené les fouilles nous éclaire : « Cela nous montre qu’ils partagent la même vision du monde sur de vastes territoires, sur la manière d’être un agriculteur et sur la façon dont la société se connecte au surnaturel. »
Alexandre Marsat
