Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage
1- Des larves de mouches fossilisées sur une feuille il y a 15 millions d’années
C’est le bonheur des paléontologues et la joie de tous les passionnés : découvrir une espèce en observant un fossile. C’est ce qui est arrivé à une équipe internationale de scientifiques qui a analysé une feuille fossilisée datant du Miocène. Il n’y a pas moins de 15 millions d’années, la feuille est tombée dans les sédiments du fond d’un lac de cratère dans l’actuelle Nouvelle-Zélande. Puis elle a entrepris son lent cycle de fossilisation. Sur la feuille, les scientifiques ont découvert des pupes : des cocons où les larves d’insectes se développent. Ces pupes hébergeaient une espèce de mouche inconnue jusqu’alors. Les chercheurs qui ont publié le résultat de leur étude dans la revue scientifique Palaeobiodiversity and Palaeoenvironments expliquent qu’il s’agit d’une espèce d’aleurode.
Dans un communiqué accompagnant la publication de l’étude, ils précisent : « Il y a environ 15 millions d’années, la feuille avec la nymphe a dû se détacher d’un arbre, être soufflée dans le petit lac et s’enfoncer dans le fond profond du lac pour être recouverte de sédiments et se fossiliser. Cela a dû se produire en succession rapide car les minuscules fossiles d’insectes sont magnifiquement conservés ».
Le fait de retrouver des larves fossilisées d’aleurodes est extrêmement rare. Cela n’est arrivé que 3 fois dans l’histoire de la paléontologie. « Les fossiles d’aleurodes adultes ne sont pas rares, mais il faut des circonstances extraordinaires pour que la nymphe – la coquille protectrice d’où l’insecte émerge – se fossilise » s’enthousiasme Uwe Kaulfuss, l’un des co-auteurs de l’étude.
2- Des pistes d’atterrissages pour les grands oiseaux
Nous sommes encore très loin du 1er avril, il ne s’agit donc pas d’une blague mais d’une nouvelle idée (farfelue ?) des Anglais. Ils ne roulent pas comme les autres et maintenant, ils prévoient des pistes d’atterrissage pour les oiseaux !
La nouvelle n’est pas si anecdotique que cela quand on connaît la grande difficulté pour certains grands oiseaux à décoller. Souvenez-vous, on le sait depuis l’enfance avec l’exemple d’Orville, l’albatros de Bernard et Bianca.
S’ils ont du mal à décoller, trouver un lieu pour atterrir est tout autant compliqué. Pas question de poser leurs lourdes pattes sur une brindille comme le font les mésanges ou autres passereaux.
Alors les Anglais ont prévu une piste d’atterrissage dans l’Est du pays, plus précisément dans la réserve de Lakenheath Fen. L’objectif est de faciliter l’arrivée des grues cendrées et de leur envergure faisant jusqu’à 2,40 mètres. Pour cela les pistes font 5 mètres de large et dix mètres de long. En les aidant de la sorte, les responsable de la réserve espèrent attirer ces grues.
3- On sait pourquoi le mauvais cholestérol est stocké dans le sang
Voici une étude qui tombe à pic après les fêtes et ses excès entre réveillons, jour de Noël, jour de l’An et autre retrouvailles familiales entre les deux avant d’attaquer la galette des rois… On sait pourquoi le (mauvais) cholestérol est stocké dans le sang. C’est une étude publiée dans la très sérieuse revue scientifique Nature qui le révèle. Le mauvais cholestérol s’accumule dans le sang grâce à la faveur d’une mutation d’un gène(l’apolipoprotéine B).
Sciences et Avenir qui a repéré l’étude scientifique et décrit avec pédagogie le fonctionnement précise que « le LDL (mauvais cholestérol) n’est pas correctement intégré par les cellules du foie, et reste dans le sang, conduisant à une hypercholestérolémie. »
Alexandre Marsat