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1- Un grand requin blanc observé en Méditerranée
Derrière cette photo d’une masse grise à la surface de l’eau, c’est un espoir qui renaît. L’espoir de voir le grand requin blanc revenir en nombre en méditerranée. L’espèce est pourtant classée en danger critique d’extinction. Il a été observé, filmé et photographié au large de la célèbre île de Porquerolles dans le Parc national de Port-Cros dont la protection des eaux a déjà permis de sauvegarder nombre d’espèces.
Le grand requin blanc qui aimait naviguer dans les eaux tempérées de la Méditerranée a vu sa population baisser considérablement pour tomber à seulement 250 individus aujourd’hui. La surpêche du thon rouge dont il est friand explique en grande partie son déclin.
Johann Mourier spécialiste des squales, chercheur à l’Université de Montpellier, précise dans une interview donnée à TF1 : « La Méditerranée est une des mers les plus anthropisés au monde, avec une forte activité humaine. Les grands requins blancs sont régulièrement victimes de prises accessoires, que ce soit dans les filets ou les palans. »
Celui-ci a été aperçu par un pêcheur de Toulon à quelques centaines de mètres au large de la pointe du Sarranier. Grâce à ses images, il a pu être identifié par les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle.
Pour les experts, cette rare et magnifique observation ne doit pas faire oublier que cette espèce est en danger en méditerranée. Et doit aussi permettre de faire accepter les requins au lieu de les combattre, loin des clichés transmis par les films comme les Dents de la mer ou du plus récent Sous la Seine.
2- Après un infarctus, le cœur dit au cerveau de dormir
Cette découverte est une preuve supplémentaire que notre corps est une machinerie complexe, extrêmement bien huilée et intelligente. Encore faut-il savoir l’écouter !
Des scientifiques de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai de New York ont découvert qu’après un infarctus, le cœur envoie un message au cerveau lui ordonnant de dormir pour faciliter et améliorer la récupération. Car après un tel choc, le repos est d’une absolue nécessité.
Dans leur étude publiée dans la revue Nature, les chercheurs expliquent qu’« un mauvais sommeil dans les semaines qui suivent un syndrome coronarien aigu augmente la susceptibilité aux événements cardiovasculaires secondaires et réduit la récupération fonctionnelle du cœur. »
Si les médecins font tout pour mettre leur patient au repos, le cœur lui-même lui ordonne de dormir. Pour cela, le cœur va envoyer un message au cerveau via la circulation sanguine. Le communiqué de l’Icahn School of Medicine accompagnant la sortie de l’étude précise : « des cellules immunitaires appelées monocytes sont envoyées dans le sang vers le cerveau et utilisent une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) pour activer les neurones dans une zone du cerveau appelée thalamus, ce qui provoque l’augmentation du sommeil. »
Résultat, après un infarctus, le sommeil profond est multiplié par trois. La machine est bien huilée mais il faut savoir l’entretenir…
Alexandre Marsat