Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage
1- Une deuxième Lune est entrée en orbite de la Terre
Les amateurs d’astronomie attendaient cet évènement depuis longtemps. La Terre va avoir une deuxième Lune. Mais ne faites pas de plan sur la comète, celle-ci n’aura pas d’effets sur les marées et on n’essaiera pas de se lancer à la conquête de la deuxième lune.
Il s’agit d’un astéroïde entrée en orbite de la Terre. Il y restera jusqu’au 25 novembre 2024 avant de continuer sa route. Nommé « 2024 PT5 », il a été repéré début aout par le système Atlas (pour « Système d’alerte d’impact d’astéroïde sur Terre »). Faisant une dizaine de mètres de long, il a été pris dans l’attraction gravitationnelle de la Terre et s’en échappera après avoir fait un petit tour en forme de fer à cheval autour d’elle.
Il reviendra cependant en 2055 autour de la Terre comme le révèle l’étude scientifique sur cette lune publiée dans la revue scientifique American astronomical society.
Les astronomes précisent dans leur publication : « La Terre peut régulièrement capturer des astéroïdes de la population des objets géocroiseurs (NEO) et les attirer en orbite, ce qui en fait des mini-lunes. Parfois, ces captures temporaires n’effectuent pas une révolution complète avant de quitter l’orbite et de revenir à leurs trajectoires héliocentriques régulières ». C’est d’ailleurs le 5ème corps céleste à devenir temporairement un satellite de la Terre depuis 1991.
Celui-ci ne reste que 57 jours autour de la Terre sans en faire le tour complet. Il repassera ensuite à proximité de la Terre (à 1,8 million de kilomètres tout de même) avant de repartir dans la ceinture d’Arjuna dont il fait partie.
Si vous voulez observer 2024 PT5, il faudra néanmoins un télescope professionnel, d’un diamètre de 70 centimètres. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on voit une mini-lune en orbite de la Terre.
2- Des cellules souches pourraient traiter les AVC
Et si la thérapie cellulaire pouvait soigner les effets de l’ accident vasculaire cérébral (AVC) ? C’est l’objectif de cet essai clinique lancé par le CHU de Grenoble en cette mi-septembre. Mené dans le cadre de RESSTORE, pour Regenerative stem cell therapy for stroke in Europe, il testera la thérapie à base de cellules souches auprès de 80 individus. La moitié intégrera un groupe test placebo quand l’autre moitié sera traitée par la thérapie cellulaire.
Olivier Detante, le coordinateur de l’essai explique à Sciences et Avenir : « Dans les 10 jours qui ont suivi leur AVC, ils ont tous reçu une injection intraveineuse de cellules mésenchymateuses dérivées du tissu adipeux obtenues après liposuccion auprès de cinq donneurs ».
Les résultats sur la récupération motrice permise grâce à cette thérapie seront connues en 2026. Des résultats très attendus quand on sait comme le précisent les chercheurs dans un article publié dans la publication scientifique Frontiers in science que « 60 % des survivants d’un AVC souffrent de déficiences durables, ce qui représente un fardeau important pour les patients et leurs familles, avec des implications sociétales plus larges. »
Alexandre Marsat