Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage
1- Découverte d’une molécule responsable des allergies respiratoires
Le sens du timing. En pleine alerte aux pollens de cyprès, platane, graminées ou encore bouleau en France et alors que le pollen recouvre de sa fine couche jaune tous les extérieurs, des chercheurs toulousains (université Paul Sabatier, Inserm et CNRS) ont annoncé avoir découvert l’une des molécules responsable du déclenchement des allergies respiratoires. Plus exactement de l’inflammation à l’origine des rhinites allergiques.
Dans un communiqué de presse, le CNRS explique que « cette molécule de la famille des alarmines, nommée TL1A, est émise par les cellules de l’épithélium pulmonaire quelques minutes après une exposition à un allergène de type moisissure. Elle coopère avec une autre alarmine, l’interleukine-33, pour alerter le système immunitaire de la présence d’un allergène. Ce double signal d’alarme stimulera l’activité de cellules immunitaires, qui déclencheront ensuite une cascade de réactions en chaîne responsables de l’inflammation allergique. »
Vous connaissez maintenant son effet… Les 17 millions d’allergiques en France eux connaissent bien le résultat notamment ces derniers jours !
Mais surtout cette identification pourrait permettre de mieux traiter les maladies allergiques respiratoires. Les scientifiques espèrent : « Dans quelques années, des traitements à base d’anticorps bloquant l’alarmine TL1A pourraient bénéficier aux patients ».
Cette découverte a fait l’objet d’une publication ce mercredi 10 avril 2024 dans la revue Journal of Experimental Medicine.
Les allergiques peuvent consulter les pics de pollens grâce au site web du Réseau national de surveillance aérobiologique.
2- Une étudiante découvre un spa romain et le sauve de la destruction
Voici une étudiante qui ne devrait avoir aucun mal à obtenir une bonne note à son mémoire…
Barbara, étudiante en archéologie à Lyon à découvert à Aix-les-Bains un spa romain et des bassins antiques. Mieux, elle a sauvé ces vestiges de la destruction.
Dans le cadre de son mémoire de fin d’études « l’arc de campanus d’Aix-les-Bains », elle réalise des modélisation 3D des vestiges de la ville connue pour son riche passé antique. Elle est alors interpellée par un chantier de construction d’un hôtel. Dans une cité, où il suffit de creuser pour trouver des vestiges, elle a le nez creux.
Comme elle l’explique à France 3 Auvergne Rhône-Alpes : « Ça n’a pas manqué. Quand on est arrivés, ils étaient en train de percer du mortier de tuileau, qui est un matériau romain typique, hydraulique et hyper reconnaissable. Ça m’a brisé le cœur de voir ça. La structure était énorme. Des engins mécaniques n’arrivaient pas à traverser ces matériaux. »
Et la découverte va bien au-delà des espérances de la jeune archéologue. C’est d’abord un vaste bassin d’une dizaine de mètres de diamètre agrémenté d’un placage en marbre qui a été mis à jour avec deux autres bassins, des canalisations et des mosaïques. Le tout augmente la superficie des thermes antiques de la cité thermale.
La perspicacité de l’étudiante permet d’améliorer la connaissance de l’histoire romaine d’Aix-les-Bains. Et les pièces ainsi sauvées des marteaux piqueurs seront exposées dans le musée des bains romains.
Les futurs clients de l’hôtel, eux, pourront se dire qu’ils séjournent au-dessus d’un spa romain.
Alexandre Marsat