Sujet récurrent dans les magazines féminins, la cellulite s’accompagne bien souvent d’idées reçues. Et si nous les battions en brèche avant de nous attaquer aux capitons ?
1- Seules les femmes sont concernées
Même s’ils sont beaucoup moins touchés, les hommes sont également sujets à la cellulite : 10 % environ en souffrent. Pourquoi ces différences ? En raison des œstrogènes (hormones féminines) qui favorisent un stockage des graisses sous la peau au niveau des fesses, cuisses et bras. Mais aussi d’une organisation des cellules adipeuses dans l’hypoderme différentes selon le sexe, d’une peau plus fine chez les femmes, de la prise de contraceptifs oraux.
2- La cellulite est signe de surpoids
Neuf femmes sur dix seraient concernées par ces amas de graisse et d’eau qui s’installent sur les cuisses, les fesses, le ventre… Mince ou non, elle touche tout le monde. Le surpoids contribuerait cependant à les rendre plus apparents.
Les facteurs aggravants sont multiples : mauvaise alimentation, manque d’activité physique, troubles de la circulation sanguine, stress, tabagisme, âge…
3- Une alimentation saine aide à la combattre
Une alimentation trop riche en sel, en glucides (sucres) et en lipides (gras) et pauvre en fibres alimentaires aggrave la cellulite. Un rééquilibrage alimentaire permet en revanche d’améliorer l’état de ses cuisses : bannir le sel, qui favorise la rétention d’eau, le sucre blanc raffiné et les aliments transformés pour privilégier les viandes maigres, les fruits et légumes, etc.
4- Les massages sont efficaces
Le drainage lymphatique manuel et le palper-rouler sont des techniques de massage qui diminuent la rétention d’eau, améliorent la circulation sanguine et la fermeté de la peau, bref, délogent la cellulite ! Ils sont proposés en institut de beauté, cabinet de dermatologue ou de masseur-kinésithérapeute.
En revanche, les crèmes anticellulite et autres soins anti-peau d’orange n’ont, pour l’heure, guère prouvé leur efficacité.
Et pratiquer une activité physique favorisant le retour veineux (natation, marche, vélo) a un impact positif.
5- Différentes cellulites
Il existe trois sortes de cellulites différentes qui peuvent parfois être associées : fibreuse, aqueuse et adipeuse. Dure et douloureuse au toucher, présentant un aspect bosselé et une teinte violacée, la première est ancienne et profondément installée dans les tissus. Souple et diffuse, la deuxième est assez peu visible et due à des problèmes circulatoires. Molle, indolore et localisée, la troisième est généralement associée à une mauvaise alimentation et à un manque d’activité physique.
Florence Heimburger
Cet article est issu du livre 100 Fake news face à la science publié par Curieux chez First éditions
