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1- La bière attire les moustiques !

A première vue, le fait que boire de la bière attire les moustiques ne semble pas très positif. Mais réfléchissons un instant, avec cette info : vous aurez un avantage stratégique sur vos camarades d’apéro. Au moment, où chacun veut siroter une bière à l’ombre du parasol, vous saurez quoi faire. Et les moustiques iront siffler dans les oreilles des autres… Malin !

Mais pourquoi diable boire de la bière attire les moustiques ? C’est une étude publiée dans le Journal of the american mosquito control association qui explique le lien entre consommation de bière et piqûres de moustiques. Pour démontrer ce lien, des chercheurs japonais ont fait boire un demi (350 ml de bière) à leurs cobayes. Et pour les plus incrédules, ils précisent que « l’étude a démontré que le pourcentage d’atterrissage de moustiques sur des volontaires augmentait significativement après l’ingestion de bière par rapport à avant l’ingestion, montrant clairement que la consommation d’alcool stimule l’attraction des moustiques. » L’une des raisons pourrait être la hausse de température corporelle liée à la consommation d’alcool.

Et donc de tout alcool. Si vous souhaitez conserver votre avantage stratégique, il vous reste à consommer de l’alcool avec grande modération…

2- L’homme de Neandertal distillait le goudron avec une technique complexe

Le goudron est utilisé depuis de nombreuses, très très très nombreuses années. Plus exactement, par l’homme de Néandertal il y a au moins 80 000 ans.

L’homme de Néandertal badigeonnait ainsi ses armes et ses outils de goudron. Mais pas n’importe quel goudron. Ce goudron utilisé comme adhésif ou colle provient de l’écorce de bouleau.

Les découvertes archéologiques des années 60 avait en effet dévoilé l’existence d’une substance noire lors des fouilles du site paléontologique du paléolithique moyen de Königsaue en Allemagne. Une substance avait été retrouvée sur un manche en bois pour coller une lame de silex. Il aura fallu une trentaine d’années avec l’arrivée de nouvelles techniques d’analyse pour découvrir qu’il s’agissait de poix d’écorce de bouleau.

Mais il restait à savoir comment l’homme de Néandertal était parvenu à fabriquer ce goudron. La présence de ce goudron sur nombre d’artefacts évacuait en effet l’hypothèse selon laquelle son utilisation était fortuite suite à des incendies de forêts. Car ce goudron est obtenu à partir de la distillation qui consiste à chauffer à de hautes températures de l’écorce de l’arbre.

Comment l’homme de Néandertal pouvait-il procéder pour l’obtention de ce goudron ? Pour répondre à cette question, les archéologues de l’université allemande de Tübingen ont procédé à de l’archéologie expérimentale en testant cinq techniques d’extraction de ce goudron. Ils ont ensuite comparé la substance obtenue à celle de l’homme de Néandertal.

La méthode qui consiste à créer un four souterrain pour limiter l’oxygène est expliquée en schéma dans l’étude scientifique des paléontologues allemands publiée dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences.

Pour ces chercheurs, cette technique complexe est une preuve supplémentaire des capacités cognitives de l’homme de Néandertal. 

Alexandre Marsat

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