Comment nos ancêtres faisaient-ils pour se réveiller ?

Avec les ponts de mai, la chaleur et les soirées en terrasses,  il est de plus en plus difficile de s’extirper du lit. La sonnerie retentit au moins une demi-douzaine de fois avant de pouvoir se lever. Mais comment nos ancêtres faisaient-ils pour se réveiller avant l’invention du réveil ?

Le réveil a toujours existé ! Forcément, il n’était pas électrique, et la radio ne braillait pas. L’adage populaire veut que ce soit le coq qui réveille toute la campagne. Ce n‘est pas faux, avec l’aube sans rideau aux fenêtres… il chante comme d’autres s’étirent. Et tous les animaux de la ferme se mettent aussi à faire du bruit.

Mais en ville, c’est une autre affaire. Les réveils sont humains. Certains dédient leur nuit au réveil des autres… Ils annoncent aux citadins l’heure des prières puis évidemment l’heure de se mettre au travail en sonnant. Ils veillent sur la ville comme sur la tranquillité de la nuit des habitants depuis des tours. En haut de ces dernières, ils peuvent aussi donner l’alerte face aux attaques ou aux incendies.

Les horloges font leur apparition dès le XIIIe siècle mais leur prix les limite à quelques privilégiés. En Angleterre, au début du XXe, les knocker-upper réveillent sur commande les habitants. La classe !

Et les réveils ne cessent d’évoluer : différents types de réveil font leur apparition entre ceux qui diffusent une odeur particulière ou bien ceux qui simulent l’aube.
Finalement, c’est toujours l’horloge biologique qui est la meilleure garante du réveil.
Sinon pour les plus réticents, un bon coup de trompette devrait suffire.