Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Condor ou varan, les femelles se reproduisent sans mâle

Les mâles vont devoir redoubler d’effort pour montrer leur utilité… Sur terre comme dans les airs, des femelles peuvent tout à fait se passer de la gent masculine pour se reproduire ! Je sens que certains commencent à avoir des sueurs froides.

Le phénomène a été observé en fin d’année dernière chez trois femelles condors. L’espèce est en danger critique d’extinction selon le classement de  l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle est en effet victime de toutes les atteintes à l’environnement : maladies liées au plomb, pesticides, dégradation du milieu et même braconnage. Résultat ? Seulement une vingtaine de condors subsistait en 1980. Aujourd’hui la population est passée à 500 avec la réintroduction de 300 individus au Mexique, en Californie, en Utah et en Arizona. Les scientifiques qui observent ces condors ont eu une sacrée surprise en analysant l’ADN de deux d’entre eux. Comme l’explique Geo.fr : « les ADN ne comportaient aucune trace des mâles censés être leurs pères. A l’inverse, ils correspondaient à 100% à ceux de leurs mères. Seule explication possible : les deux mâles seraient nés par parthénogenèse. »
Une parthénogenèse observée aussi fin janvier chez les varans. Au parc zoologique de Padirac dans le Lot, une femelle varan malais a donné naissance à trois petits et ce sans l’intervention d’un mâle comme le révèle France 3 Occitanie. Si la parthénogenèse a été observée chez certains oiseaux en captivité, des reptiles, ou encore les requins, cela n’avait jamais été vu chez les mammifères.
Un célèbre mammifère peut (pour l’instant) se rassurer…

2- Les scientifiques découvrent des coraux en rose intacts

Au moment où la barrière de corail ne cesse de se dégrader engendrant par là-même un risque majeur pour la biodiversité, des chercheurs ont découvert un nouveau récif corallien en excellent état au large de Tahiti. « Il s’agit de l’un des plus grands récifs coralliens au monde à se trouver à plus de 30 mètres de profondeur. L’état impeccable des coraux en forme de rose et l’étendue de la zone qu’ils recouvrent en font une découverte très inhabituelle » indique l’Unesco.  En forme de rose, certain coraux peuvent mesurer pas moins de deux mètres de diamètre.

Le récif était connu des habitants. C’est d’ailleurs, comme le rappelle Outre-mer la 1ère, des plongeurs qui ont prévenu le Criobe, Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement, réputé pour ses études sur les écosystèmes coralliens. Les chercheurs du Criobe ont lancé un programme de surveillance de ce récif. Ils espèrent comprendre pourquoi le réchauffement climatique n’a pas atteint ce récif corallien et comment il a pu se développer en eaux profondes.

3- Biodiversité : 224 nouvelles espèces dans la région du Grand Mékong

Le WWF vient d’annoncer que 224 nouvelles espèces ont été découvertes dans la région du Grand Mékong en 2020. L’ONG précise que « parmi ces découvertes, figurent quelques espèces particulièrement originales, comme le Tylototriton phukhaensis, un triton noueux brun orangé, petit amphibien de Thaïlande affublé de cornes de diable et dont le corps aérodynamique évoque une voiture de course. » Il y aussi le langur de Popa, un petit singe découvert en Birmanie déjà présenté dans Curieux.live  https://www.curieux.live/2020/12/23/des-actus-positives-une-nouvelle-espece-de-singe-le-castor-deurasie-de-retour-en-camargue/

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Alexandre Marsat

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