Millipede head close up with blurred background

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Le mille-pattes a enfin mille pattes

Si les scolopendres et autres scutigères vous donnent des frissons dans le dos et une irrésistible envie de les écraser quand vous les croisez, alors ces lignes vont vous faire souffrir.
Une découverte d’une nouvelle espèce de millepatte permet enfin de justifier ce nom donné à pas moins de 15.000 espèces qui répondent  au nom scientifique de myriapodes, un sous-embranchement des arthropodes.  Ce ne sont donc pas des insectes car ils ont plus de 6 pattes (évidemment). Mais chaque espèce de millepattes a un nombre différent de pattes.

Comme nous l’’expliquions dans Curieux, c’est Illacme plenipes découvert en 2006 qui détenait le record avec 752 pattes. Record battu fin décembre 2021 par Eumilipes persephone. Il passe allégrement les milles pattes avec 1306 guiboles. Il était jusqu’alors inconnu car il vit dans le sol. C’est grâce à des forages miniers dans le sud-ouest Australie qu’il a été découvert.
Un record de 1306 pattes permis par ses nombreux segments comme Libération l’explique : « C’est au cours de leur croissance qu’ils développent des segments sur lesquels se greffent, chaque fois, une nouvelle paire de pattes. Un processus qui peut durer à l’infini… jusqu’à atteindre un nouveau chiffre mirobolant : 330 (segments) ».
Un myriapode qui peut alors atteindre les 2 mètres. Et la femelle étant plus grande que le mâle, c’est elle qui peut porter vraiment le nom de millepatte. Le mâle, lui, ne parvient pas à dépasser les 998 pattes. La femelle sauve l’honneur du nom…
D’où sa dénomination d’ailleurs de Eumilipes : « eu » pour vrai en grec et « mili » + «  pes » pour mille pattes en latin.

2- La langouste rouge de Bretagne se porte mieux

Vous en avez peut-être vu dans les étals les plus richement dotés pendant les fêtes : la langouste ! On les fait souvent venir de loin car les populations plus locales comme la langouste rouge de Bretagne se fait trop rare. Comme l’explique Sciences et Avenir : « Dans les années 1950, la Bretagne toute entière en sortait environ 1000 tonnes. Un demi-siècle de laxisme ont failli faire disparaître l’un des mets les plus recherchés des fêtes de fin d’année. »

Celle qui répond au nom scientifique de Palinurus elephas avait en effet presque disparue des eaux des côtes de La Manche et de l’Atlantique. Après des décennies de surpêche et des règles très insuffisantes, sa capture a été de mieux en mieux encadrée, notamment au tournant des 2010. Et voilà qu’en une seule décennie, les pêcheurs observent que la population de langouste rouge de Bretagne reprend du poil de la bête.
La preuve par l’exemple des efforts à fournir.

3- Un blaireau déterre 200 pièces de monnaies romaines

Décidément, ces dernières semaines auront vu des découvertes réalisées de manière fortuite. Après la nouvelle d’espèce de serpent repérée grâce à Instagram et l’araignée-loup découverte par un enfant, c’est au tour d’un blaireau !
Une dépêche AFP nous apprend que 200 pièces d’or de l’époque romaine ont été découvertes dans une grotte par un blaireau dans le nord-ouest de l’Espagne. Si l’animal, habitué à réaliser de longs terriers a pénétré dans une grotte c’est à cause d’une tempête de neige.
Une belle histoire à lire ici.

Alexandre Marsat

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