Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage
1- Le tyrannosaure marchait lentement…
On sait enfin à quelle vitesse marchait le T.rex, rendu célèbre par le film Jurassic Park. Ce dernier lui a donné une image de dinosaure redouté prêt à bondir sur sa proie pour la déchiqueter. Avec ses deux petites pattes avant et la controverse scientifique sur ses plumes, l’image du T.rex avait déjà pris un coup. La dernière étude pourrait être le coup de grâce. Quoique très (excessivement) musclées ses pattes arrières ne lui permettaient pas de se déplacer très vite. Pourquoi ? A cause de la biomécanique et de ce qu’on appelle la résonance. Quand nous, êtres humains, voulons marcher plus vite, nous allons utiliser les bras pour faire balancier. Essayez de marcher vite les bras collés au corps… car comme l’explique Sciences et Avenir, « la bonne démarche est celle où certaines parties du corps entrent en résonance et permettent ainsi des mouvements naturels moins exigeants ».
Vous voyez les petits « bras » du T.rex tout rabougris… Difficile résonance ! Mais celle-ci est possible via sa lourde queue. Comme l’expliquent les chercheurs qui ont publié leur étude dans la revue Royal Society Open Science, « le stockage d’énergie élastique dans ces ligaments a amélioré l’efficacité locomotrice, et comme une masse sur un ressort, la queue aurait oscillé à la fréquence de pas. » Résultats ? Les simulations et les analyses biomécaniques indiquent une marche à 4,6 km/heure. Bref, une marche sans se forcer pour un humain…
En revanche, des études précédentes indiquent que le T.Rex pouvait courir jusqu’ à 20 km/h pour attraper une proie. Si vous voulez mesurer votre chance, il faut savoir que les meilleurs marathoniens courent les 42 kilomètres à une moyenne de 21 km/h (10 km/h pour le bon amateur) et le recordman du 100 mètres, Usain Bolt a atteint les 37,58 km/h.
Si vous voulez vous en tirer dans Jurassic Park, il suffit juste de se mettre au footing…
2- Une importante cité gauloise découverte entre Charente, Dordogne et Charente-Maritime
Ce mardi 4 mai 2021, l’Inrap annoncé la découverte d’une agglomération gauloise en Charente. Plus exactement à Yviers, dans le sud-Charente tout près de Chalais où les limites des départements de la Charente, de la Dordogne et de la Charente-Maritime se côtoient.
Depuis fin février, une vingtaine d’archéologues travaillent sur le site. Et après avoir fouillé pas moins de 4400 mètres carrés l’Institut national de recherches archéologiques préventives précise dans un communiqué : « Organisée en îlots d’habitation séparés par des rues, la portion étudiée, riche de plus d’un millier de structures en creux (fosses, trous de poteau, fours, puits, celliers) se caractérise par une très bonne conservation des vestiges puisque les niveaux de circulation et les sols de certains bâtiments, notamment les forges, sont encore pour partie conservés malgré les labours récents ».
La découverte d’une dizaine de fours de potiers permet de dater cette occupation entre le Ier siècle avant notre ère jusqu’au III ème siècle de notre ère. Soit le cœur de la période gauloise pour ce lieu située entre les territoires santon et pétrocore (entre les rivières Dordogne et l’Isle).
L’Inrap précise que « des celliers ou des caves ont par ailleurs été aménagés sous certaines maisons de la fin de la période gauloise et du début de la période romaine. »
Les archéologues estiment que pas moins de 2000 personnes pouvaient habiter cette agglomération gauloise.
Alexandre Marsat