sucre

Été comme hiver c’est la course aux bons aliments et la chasse aux calories. Le gras est combattu par tous les tenants d’une bonne ligne. Pourtant, il reprend le dessus face aux sucres. Gras contre sucre, qui est le vainqueur ?

 

1- Le sucre, nouvel ennemi numéro 1

Le gras aura vécu une guerre de Cent Ans contre lui, accusé de tous les maux. Mais c’est au tour du sucre d’être dans le viseur de tous les nutritionnistes et des médecins. La glorieuse époque du sucre est bientôt révolue mais la page est difficile à tourner. A tel point que les experts ont décidé d’utiliser en cœur la formule : « le sucre se transforme en gras ».
Mais finalement le sucre comme le gras peuvent être bon, ou bien mauvais pour l’organisme. Tout cela dépend de la quantité mais surtout de l’origine.

2- Bon ou mauvais sucre ?

Tous les sucres ne se valent pas : comparer le poids de sucres entre deux aliments c’est comme comparer un kilo de salade et un kilo de viande. Pour s’y retrouver, on a une mesure précise avec  l’index glycémique (IG). Le plus élevé se retrouve dans les sucres les plus raffinés (blanc) transformés par l’industrie sucrière et la filière alimentaire. A cette course-là, on trouve en tête du podium, les bonbons et évidemment les sodas.

3- Une cirrhose avec du sucre

En consommant sans modération les produits aux IG les plus élevées, on s’expose à différents problèmes de santé. En premier lieu, naissent les caries suivies d’un chapelet de maladies : risque de diabète, problèmes cardiovasculaires, cancer du pancréas… Et aussi une stéatose du foie autrement nommée « cirrhose non alcoolique ». Médiatisée par Pierre Ménès, cette maladie du soda (NASH) est une inflammation du foie rendu trop gras à cause des sucres.
Selon les médecins, cette  cirrhose touche pas moins de 10% des Français !

 

4- Le gras, nouvel allié alimentaire ?

Cette nouvelle guerre contre le sucre ne doit pas nous faire oublier toutes les campagnes de bonne nutrition. S’il n’existe pas d’index pour le gras, on sait le classer en trois catégories : les mono-insaturés, polyinsaturés et les acides gras saturés.

Les conséquences néfastes de ces lipides sont donc remis en question depuis que le gras redore son blason et que l’on incrimine l’industrie sucrière d’avoir instrumentalisé le gras… Comme le rappelle l’émission Enquête de santé de Marina Carrère D’Encausse et Michel Cymes dans son excellent documentaire « Alimentation : faut-il avoir peur du gras ? » : « La diminution de la part des graisses de notre alimentation n’a pas eu d’effet sur l’incidence des maladies cardiovasculaires ni de l’obésité. »

Alexandre Marsat

 

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